Malgré des pluies torrentielles quelques jours avant, le BeSSC a été épargné et c’est une splendide matinée qui a vu se dérouler l’évènement. La légère brume du matin attestait de l’humidité régnant dans les bois, mais les chemins empruntés par le tracé étaient à une hygrométrie proche de la perfection pour garantir du grip sans noircir les participants de la tête aux pieds.
Après que chacun ait récupéré son paquetage d’accueil, incluant une casquette colorée à l’effigie du BeSSC (et de One Gear), l’ensemble des participants a été guidé sur un tour de repérage. Puis, vint le moment de donner le départ, les vélos d’un côté, les participants de l’autre. Quelques chaussures disséminées ici ou là, des vélos mélangés et/ou partiellement démontés, des sourires sur tous les visages et go!Avec plus ou moins de sérieux, les participants sont partis sur le parcours, que les éventuels vainqueurs auraient à parcourir près d’une dizaine de fois. Rapidement, la hiérarchie s’est imposée, avec un groupe de tête de 5 hommes roulant très fort et creusant l’écart avec leurs poursuivants. De même, chez les femmes, sans surprise, Kim a rapidement pris la tête de course, dans sa robe rose. Derrière, l’intérêt pour la course était moindre, celui de rire et passer un bon moment l’était tout autant, par contre !
En fin de matinée, le soleil a percé, la bière a été bue, on ne voyait que des sourires, signe que chacun avait eu un bon moment sur ce parcours sinueux et tout en relance. Une fois la course arrêtée, la soixantaine de participants et les quelques spectateurs ont quitté le parcours pour un endroit plus confortable pour partager quelques bières (Malteni, évidemment) et attendre la courte remise des prix.Après quelques gorgées de bière supplémentaires, il fut temps de se disperser après une matinée simple comme le singlespeed : rouler et profiter du moment présent. Quelques participants ont prolongé l’évènement en se retrouvant en after dans une kermesse à quelques kilomètres de là, pour un déjeuner diététique (ou pas). Enfin, il fut temps de quitter les lieux pour de bon, le chemin de retour étant long pour certains participants (Pays-Bas, France, Royame-Uni, États-Unis, etc.).
À l’année prochaine pour un BeSSC dans les Flandres et j’espère qu’on vous verra au Gogo Hellcross avant ça !