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Évènements / Reste du Monde

Compte-rendu du SSCXWC 2013, ép. I

Comme cela avait été annoncé juste avant l’évènement, deux acolytes avaient fait le déplacement pour représenter la Belgique et essayer de faire traverser l’Atlantique à l’évènement.

L’un des deux compères, Florent (aka tonicflo aka Guy Kahouze), a rédigé un joli compte-rendu qui sera diffusé en deux épisodes sur One Gear. Je vous laisse découvrir le premier de la série :

ACTE I – PRÉLUDE

Tout avait commencé sur un coup de tête, David (LeDav’ de Singlespeed Belgique) m’envoie un message pour me dire que le patron des cycles Stoemper/Bronto lui a donné ses billets d’avion car il ne peut pas se rendre à Philadelphie, pour le très officiel Championnat du Monde de cyclocross singlespeed (SSCXWC). Cela faisait un an que l’idée de participer à cette course complètement loufoque me trottait dans la tête et je n’attendais qu’un complice de crime. Je réserve mes billets le soir même, me faisant passer pour un cycliste pro au téléphone de la compagnie aérienne car les billets ne sont plus réservables en ligne. Ça passe.

Nous voilà tous les deux engagés dans un voyage qui se promet d’être épique. Heureusement nous sommes presque voisins et après un trajet en train, nous arrivons à l’aéroport de Bruxelles Zaventem, où un vol American Airlines nous attend. Nous n’avons pas pu emmener les vélos (pour des raisons de coût et de praticité) et comme nous partons pour cinq jours seulement, la valise de David est petite. Mon sac de marche est rempli de bouteilles de bières belges, il approche les 30kg et dépasse le poids limite autorisé, mais on ne me dit rien à l’embarquement !

Mais pourquoi des bières belges alors que tout le monde sait qu’elles sont fades et sans saveur ? Car nous représentons officiellement la candidature belge pour l’organisation de l’année prochaine. Là-bas quelques illuminés nous prêteront main forte pour importer la course en Europe pour 2014 !

Avion

Source : tonicflo

Après un voyage sans encombres (deux/trois films, un plateau repas, des blagues vaseuses) on arrive enfin aux US ! Mais il faut d’abord passer les contrôles aux frontières et les ‘ricains ne déconnent pas avec ca. Nous n’avons pas mentionné d’adresse précise pour notre séjour, ne sachant tout simplement pas où nous allions dormir ! Les policiers ne comprennent rien, on essaye de joindre nos contacts locaux mais aucun d’eux ne répond… Se disant que nous n’avions pas l’air si méchant que ca, ils nous laissent filer en n’ayant pas totalement compris notre histoire.

BRACE YOURSELF USA, HERE WE ARE! (préparez-vous les ‘ricains, nous voilà !)

 

ACTE II – ARRIVÉE AUX USA

Après avoir décapsulé une première mousse à la sortie de l’aéroport, nous prenons un train jusqu’au centre-ville où nous retrouvons Gary, qui doit nous emmener jusque Emmaus, ville située à une bonne heure de Philly (surnom de Philadelphie) mais toujours dans l’état de Pennsylvanie. Un bike shop / café local nous sert de lieu de refuge en attendant un rendez-vous de cyclocross le soir même. Les locaux ont l’habitude de venir rouler le jeudi soir pour s’entraîner sur un petit circuit bien sympa !

Emmaus

Source : tonicflo

Après les courses de CX, on prend la direction du centre-ville pour aller siroter des bières et manger la spécialité locale, une espèce de pain avec du steak et de la sauce dedans, servi avec des frites… Repas parfait pour les sportifs que nous sommes.

Nous rencontrons Briana, une jeune fille de 21 ans qui sera notre hôte pour la soirée, hyper sympa elle roule depuis peu mais elle envoie sacrément pour une newbie ! Son appartement est rempli de vélos, de pièces et de cadres, elle lave son vélo dans la douche, etc. Bref, je pense que c’est la future mère de mes enfants.

Le lendemain on traîne au magasin, David en profite pour exercer ses talents d’illustration et crobarde un Eddy Merckx supportant la candidature, la soirée de bienvenue du vendredi soir (qui a lieu dans un bike shop de Philadelphie) sera aussi une exposition d’art des divers candidats à l’organisation pour 2014.

Le gérant nous emmène échanger nos euros contre des dollars locaux, manger dans un diner tout ce qu’il y a de plus américain et à midi, un promoteur de courses local nous paye le resto… Juste une parenthèse pour dire que nous avons été absolument reçus comme des princes, les locaux nous offrant des coups à boire, le resto, les inscriptions aux compéts’ du week-end, des goodies, etc.

Après être revenus dans l’après-midi sur Philly, on arrive à l’hôtel en centre-ville mais nous n’avons pas de chambre de réservée… Briana devait (encore !) nous sauver, mais au final on dormira avec Uncle Dave, les chambres étant visiblement uniquement en quatre places là-bas.

La soirée du vendredi est terrible, la bière coule à flots même si les productions locales me confortent dans l’idée qu’on devrait toujours avoir des mousses belges sous le coude. J’en offre quelque-unes aux personnes avec qui je cause, David montre sa carte d’identité belge à tout le monde, la soirée s’ambiance correctement, au rythme des inscriptions et du concert dans le magasin.

Soirée

Source : tonicflo

On rencontre pas mal de monde, il faut dire qu’avec nos drapeaux et maillots belges on ne passe pas inaperçu. On avait aussi pas mal balancé sur notre venue et la rumeur que des bonhommes du pays de Sven Nys débarquent s’était rapidement répandue. Les gens sont vraiment contents de voir qu’on a fait le déplacement !

Retour en taxi à l’hôtel, première nuit sur Philly un peu agitée, Briana (perdue de vue pendant la soirée) n’est pas là, un bonhomme nous aide à trouver une chambre de libre et on se met à pioncer fermement.

Le second épisode sera diffusé samedi prochain. Suspense, suspense !