Menu
Évènements / France

Compte-rendu – SSFR 2017

SSFR

Source : One Gear

Pour la première fois, l’Ardèche a accueilli le rassemblement annuel de la communauté française de singlespeed. À peine six mois après le Singlespeed French Rally 2016, l’édition 2017 a eu lieu du 31 mars au 2 avril dans le bourg de Berrias-et-Casteljau. Et, comme d’habitude, c’était bien !

Dans les faits, les premiers participants sont arrivés sur les lieux dès le mercredi, pour profiter des lieux, que ce soit sur le vélo ou sans. Région très touristique en saison estivale, l’Ardèche était paisible à cette saison, tout juste sortie de sa léthargie hivernale. La joyeuse troupe de singlespeeders a donc apporté un peu d’animation à mesure que la centaine de participants se rassemblaient à l’approche du week-end.

Le vendredi en fin de journée, l’essentiel des troupes était arrivé et s’était installé dans le camping qui accueillait l’évènement. Il était donc temps de passer aux choses sérieuses : trinquer aux retrouvailles et se restaurer ! Ce premier moment de partage a permis de reprendre contact avec les amis pas vus depuis longtemps ou de faire connaissance avec les nouveaux venus.

SSFR

Source : One Gear

Plus tard dans la soirée, la première animation du week-end était la traditionnelle sortie de nuit. Peut-être moins suivie qu’habituellement, compte tenu des organismes fourbus par le long voyage, elle n’en a pas moins été animée par de nombreux incidents mécaniques. L’Ardèche est plus hostile envers les vélos que les terrains pratiqués lors des éditions précédentes. La sortie fut donc écourtée pour permettre à tous de dormir convenablement. Ou de finir la soirée et bonne et due forme, au choix.

Dans la nuit, des trombes d’eau se sont abattus. Si certains se sont réveillés, peut-être ont-ils pensé à Christophe, coincé sur les pentes du Mont Lozère depuis la tombée de la nuit. Il avait décidé de venir à vélo depuis Marmande, a fait quelques erreurs en chemin et n’a pu rejoindre Berrias-et-Casteljau avant la nuit. Dure nuit… Heureusement, au réveil, certains ont eu pitié de lui et sont allés le récupérer dans le café d’un bourg où il avait trouvé refuge en début de matinée.

Pendant ce temps, c’était quartier libre à Berrias-et-Casteljau. Compte tenu de la pluviométrie prévue pour la matinée, Yann, maître de cérémonie de ce SSFR, a décidé d’ajourner la “course” à l’après-midi. Certains ont fait du tourisme, d’autres de la course à pieds ou encore une visite de l’atelier Salamandre. Puis la pluie s’est arrêtée, le barbecue a pu être lancé et le cours de l’évènement a repris le dessus, une fois tout le monde sur place.

SSFR

Source : One Gear

Une fois restaurés, il fut temps de se préparer et de rejoindre le bois de Païolive pour la “course” ! Malgré le rythme raisonnable, le peloton a semé quelques personnes au passage, c’est dommage. Toujours est-il que déguisés ou non, sérieux ou non, les participants se sont retrouvés au milieu du bois de Païolive, dans un espace dégagé permettant un départ type Le Mans aussi chaotique que d’habitude.

Bien que présentant peu de dénivelé, le parcours exigeant, sans temps de pause, a laissé des traces sur les organismes. Technique, plutôt cassant pour les pneus les plus fins, mais finalement très sec compte tenu des pluies des 12h précédentes, la “course” a été belle. Devant, la bagarre était rude, mais tous les participants ont apprécié ce tracé très minéral et inhabituel. Les sourires étaient sur tous les visages en cette fin d’après-midi et il y avait des histoires à raconter !

Le retour de la “course” ayant été plutôt tardif, la soirée s’est rapidement enchaînée. De quoi boire et manger, un peu de musique, une remise des prix simple, il n’en faut pas plus pour animer une soirée. Quelques participants ont pu être récompensés, pour des faits plus ou moins glorieux, mais l’essentiel reste que le flambeau de l’évènement a été transmis. La soirée a donc pu continuer en toute décontraction et dans une bonne humeur sincère et caractéristique.

SSFR

Source : One Gear

Le lendemain, quatre sorties de différentes difficultés étaient proposés. Même si certains ont choisi de partir directement, quitte à s’arrêter en chemin faire du tourisme, la participation était très bonne à ces quatre sorties, malgré un départ sous une fine pluie. Chacun a donc pu profiter une dernière fois des lieux, avant de se retrouver autour d’un dernier casse-croûte en commun. Comme à chaque fois, les aux-revoirs étaient difficiles, mais au plus tard, tout le monde se retrouvera au SSFR 2018.

Bravo à Yann pour son organisation simple mais efficace, merci de nous avoir fait découvrir ce joli coin de France. Rendez-vous l’an prochain dans les Landes !