Les 11 et 12 octobre derniers, un petit évènement a été organisé dans les environs de Mont de Marsan. Ci-dessous, un compte-rendu à deux claviers du week-end, par Cédric (samedi matin) et Thierry.
Samedi matin, arrivée chez Lilian à peine en retard. Ouf, deux bordelais étaient dans le même timing… Lilian nous annonce un singletrack de 7km à faire en aller-retour. Le chemin de la prison, ça fait rêver… Nous voilà en route, on passe par le vélodrome de Mont 2, sans tester la piste, ensuite vient la méga piste de BMX et c’est parti ! J’avais oublié ce qu’était un singletrack, ça tourne, c’est étroit… Je ferai l’amour à quelques arbres. Le rythme saccadé me fait mal, mais c’est bon.
Après une remarque judicieuse d’un camarade de jeu, je retire de la pression de mon pneu arrière. Ah… C’est mieux de quitter le mode trampoline ! Un peu claqués, nous arrivons à la fin du singletrack. Au retour, nous sommes surpris, le tracé est tellement joueur que l’on a l’impression d être sur un chemin totalement différent ! Et autre paradoxe, j’ai l’impression de moins subir et de mieux tenir mon Kona.
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Arrivée à 12h pour ma part, devant le complexe omnisports (certains sont allés rouler le matin). Détour par le supermarché le plus proche pour attraper quelque chose à manger. La troupe se rassemble à 13h et on part pour une sortie sous le soleil (contre toute attente).
On attaque dans le vif du sujet, sur un superbe singletrack plus ou moins coquin par endroits, et rendu bien gras par les pluies de la veille. Lilian nous montre les coutumes locales en embrassant la terre sainte (en clair, il se vautre comme une merde dans la boue). Évidemment, les Landes, ce n’est pas plat et c’est une succession de raidards, des descentes dans les racines et galets ronds bien glissant. Bref, tout ça pour dire que j’ai réussi à m’en mettre deux dans les ronces, et que l’intégrité de mon épiderme est bien entamée.
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Retour au camp de base pour une pause houblonnée, et certains repartent le couteau entre les dents. Les plus sensés lavent les vélos et les humains grâce aux moyens gentiment mis en oeuvre par nos hôtes. Au retour des solides, on fait à nouveau honneur au houblon et aux diverses pâtisseries, et on rejoint notre lieu de villégiature chez Lilian. Le soir, direction Mont 2 (c’est comme ça qu’on dit) pour une collation diététique (bière et pizza, donc) et retour au bercail assez tôt, la fatigue et les douleurs se faisant bien sentir.
Lendemain matin, à 8h, il pleut des cordes. Un vieux doute s’installe. Pendant le petit-déj’, le temps se lève et les nuages font place à un soleil éclatant (c’est l’effet singlespeed). On se dirige vert la base de Ménasse à Saint Pierre du Mont, ou on retrouve ceux qui se joignent tout juste à nous, faute d’avoir pu venir la veille.
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Tous les singlespeeders décidés à courir la course d’endurance la font en solo. Pour les autres, ça sera rando dans des chemins de sable mouillé parfaits, bien tournicotants, bon grip, très “ronciens”. On rejoint la course pour encourager les tar… courageux dans un style très singlespeed (tact et finesse habituels). Après la remise des prix (1ers pour le tandem, 2 et 4 pour deux solistes), on se rejoint sous un soleil radieux et dans une chaleur estivale, pour un pique-nique macro-bio bien mérité.
Les Landais savent visiblement recevoir, espérons que d’autres leur emboîtent le pas !
