Menu
Europe / Évènements

Compte-rendu du BeSSC

Les 20 et 21 septembre dernier avait lieu le Championnat de Belgique de singlespeed (BeSSC), à Dour. L’événement a été mouvementé à plus d’un titre, comme vous le lirez dans le compte-rendu d’Olivier :

Un BeSSC, c’est un peu comme un concert de Led Zeppelin ou Motörhead, c’est culte et y être est une obligation vitale sous peine de violentes déprimes viscérales.

Résumé de cette édition 2014 : Fucking awesome !!!!!!!!
C’était mon baptême dont les grands pontifes du culte SSBE étaient garants.

Vendredi, arrivé le premier, motivé et chaud patate comme une pucelle, j’attends l’arrivé de Bruno et LeDav’ pour monter le Belgium Bar. Le camping s’ouvre, les gens arrivent progressivement et l’ambiance monte déjà ! Bien que beaucoup de langues différentes se croisent et que je n’en connaisse qu’une, la bière me servira de traducteur et je dois dire que ça fonctionne relativement bien !

BeSSC

Source : M. Tapia

La soirée arrive, le Belgium Bar est ouvert, les gens sont chauds, que demander de plus ? Un concert ? LeDav’ y avait déjà pensé ! Deux groupes : Sex Revolver et Sons of Disaster ! Pogos, wall of dead, délires et bières sont les maîtres mots de cette soirée annonçant déjà la couleur du week-end, qui ne faisait pourtant que commencer !

Le lendemain, après une soirée très agitée et très peu d’heures de sommeil, le verdict tombe : mal au bras, douleur aux côtes, un doigt explosé, vive les pogos, l’endurance commence bien… Mais bon, rock and roll et tant pis pour la douleur ! Nous devions faire honneur à l’épreuve d’endurance concoctée par le MTB-EVENT dont le savoir faire dans le domaine n’est plus à prouver. Les équipes SSBE sont tirées aléatoirement, je me retrouve avec une dream team : Tonton Mike, Papa Nico et moi-même ! Un« roumain » ( dixit LeDav’) viendra se greffer à notre équipe qui malheureusement finira aux urgences le lendemain pour déshydratation (spéciale dédicace à lui au passage).

BeSSC

Source : D. Hayez

Je voulais la faire pépére voulant me garder pour la BeSSC… mais j’ai démarré quand même au taquet ! Découverte du circuit et là c’est claque : des longs singles, des pierres, des tapes-culs, des sauts ! Ma joie sur ce premier tour sera de courte durée vu qu’une gentille pincette me fera rouler en mode flat. Je finirai malgré tout mon tour sur la jante avec l’avantage d’avoir eu putain d’accroche.

Le terrain est au top, sec, du soleil et plein de poussière, tout pour mettre en confiance. Malgré tout, les chutes seront nombreuses ! J’y suis malheureusement passé aussi, un bel OTB à fond les ballons, la tronche la première, j’ai bien cru finir comme Sam Pilgrim avec une dent à mettre sous l’oreiller… Plus de peur que de mal, je remonte sur le vélo, remets mon cintre plus ou moins droit et go!

BeSSC

Source : P. D’Haens

Alors que la DreamTeam partait sans prétention, avec chutes et crevaisons, nous avons quand même fini troisième ! Ça c’est de l’équipe ! C’est dans une friterie, devant une bonne mitraillette et sous l’orage que nous avons fêté ça ! Tout en priant le ciel que cette pluie de brin s’arrête…

Dimanche, on se lève tous la tête dans le cul sous une belle pluie continue, violente et abondante. Welcome to Belgium. Heureusement Stef’ a sa potion magique personnelle : l’omelette au Marloile ! A essayer avant de mourir, orgasme buccal assuré !

Je rejoins Bruno qui me demande gentiment d’aller faire un repérage du circuit avec papa Nico et un tandem histoire d’être sûr que tout passe et que le nombre de morts sera limité. On démarre sous une fine pluie qui prend de plus en plus d’ampleur à mesure de nos coups de pédales. Le terril du samedi à disparu cédant, tel un singlespeedeur en plein effort, sa place à un autre, tout transpirant de torrents, de ruisseaux creusant à vitesse grand v le circuit.

Un tour de repérage et nous pouvions déjà tous se changer ! Mais tout passe sur le vélo, ça glisse par endroit, le terrain change tout le temps, mais ça reste funky. Par mesure de sécurité des bénévoles seront mis aux endroits dangereux histoire de maximiser malgré tout la sécurité.

BeSSC

Source : K. Saenen

Vu le temps, le départ de la course est légèrement retardé, c’est devant un bon café que nous nous sècherons, mais ça ne sera que de courte durée. La BeSSC est lancée ! Nous suivons tel un régiment LeDav’ qui nous fera monter jusqu’au dessus du terril. Pour admirer la vue ?nCertainement pas, il nous fera tous redescendre à pieds abandonnant nos fidèles montures ! Le départ est donné, il faut tout remonter… à pieds pour se rendre compte du bordel foutu là-haut. C’est au taquet qu’on se met furieusement à rechercher nos bikes.

Je pars en tête… Mais “le rêve” n’a duré que 100m, je me fais doubler par Angus plus tard, mais impossible de rester dans sa roue, une machine qu’il paraissait impossible de stopper. Les tours s’enchaînent, je ressens le week-end dans les jambes, ça devient dur ; mais on lâche rien et telle une bière, on déguste jusqu’à la dernière goute.

BeSSC

Source : F. Gobert

Le week-end se finira comme il a commencé, avec du fun, des fesses et de la bière. On peut remercier l’équipe pour les lots de cette année, notamment le magnifique cadre cyclocross Raleigh édition limitée, qui a été gagné par le premier ; pas de la course, mais du tirage au sort. Et oui, rien de sert de courir vite à une BeSSC ! Je remercie encore une fois tout le monde d’avoir rendu ces 3 jours cultes, c’est passé trop vite et le retour à réalité n’est vraiment pas cool ! Je fais déjà ma réservation pour tous les prochains !

Merci à Olivier pour ce compte-rendu du week-end festif qu’a été cette édition du BeSSC. Et rendez-vous au Gogooo Hellcross !